Aujourd’hui, fête de l’archange Saint Michel, qui est très populaire chez les Chrétiens.
C’est le plus grand des anges, vainqueur de Lucifer, chef de la « milice
céleste », « défenseur de la foi », mais aussi… ange protecteur de la
France !
Il est le patron des soldats (et en particulier des parachutistes) et de nombreux corps de métier.
C’est aussi le saint patron du Renouveau français, qui le fête
aujourd’hui, et dont le directeur a écrit l’article ci-dessous, pour
mieux connaître saint Michel.
« La connaissance de Saint Michel, et a fortiori la dévotion envers lui, se tarit toujours davantage au royaume des lys.
C’est une chose grave : d’abord parce qu’il occupe une place éminente
dans le plan divin, et ensuite parce qu’il a une relation privilégiée
avec notre nation.
Saint Michel, prince des armées de Dieu
Puisque
leur confrontation est le premier fait qui nous est connu de
l’archange, il est impossible de parler de Saint Michel sans évoquer
Lucifer.
Ce dernier était la plus belle, la plus grande de toutes ces créatures purement spirituelles que sont les anges.
Les Docteurs lui appliquent le passage suivant d’Ezéchiel :
« Tu étais l’empreinte de la ressemblance de ton Créateur, tu étais
plein de sagesse et parfait en beauté. Tu étais dans les délices du
paradis de Dieu.
Toutes les pierreries ornaient ton vêtement : la sardoine, la topaze, le
jaspe, la chrysolithe, l’onyx, le béryl, le saphir, l’escarboucle et
l’émeraude.
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L’or brillait sur tes vêtements et toutes sortes d’instruments de musique ont été préparés pour célébrer ta naissance.
Tu étais comme les chérubins à l’aile puissante et protectrice.
Et je t’ai placé sur la montagne sainte de Dieu, tu as marché parmi les pierres de feu.
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En un mot, tu étais parfait dans tes voies dès le jour de la création,
jusqu’au moment où l’iniquité s’est trouvée en toi. » (Ezéchiel XXVIII,
12-15).
Ebloui par son immense puissance, il se rebella contre Dieu et
prononça son fameux “non serviam” (“je ne servirai pas”), probablement
en prenant connaissance du projet de l’Incarnation, et refusant par
orgueil d’adorer un Dieu-Homme.